Parque Nacional de Sajama

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Apres notre ascension, nous sommes restés une journée à La Paz. Au matin nous avons fait une petite visite express de la ville, écourtée par la pluie qui s’est abattue en torrent. Avec ce temps, vous n’aurez pas de photos de la capitale bolivienne, vu que nous n’en avons pas non plus! L’apres-midi nous avons profité d’une accalmie pour nous rendre au center culturel Torino pour suivre un « cours de traditions boliviennes ». Cours est un bien grand mot, car nous étions seuls avec la personne qui l’organisait. Au final, cela a davantage été une discussion autour des traditions du pays, tres enrichissante.

Pour vous donner un apercu, nous avons ainsi appris que toutes les montagnes sont des lieux sacrés (achachilla), puisqu’elles offrent l’eau dans la vallée, et donc la vie pour les humains, les animaux, comme la végétation. Ce sont également des lieux ou vivent les esprits des ancetres (uywiris). De fait, lorsque l’on s’apprete à gravir une montagne, il convient de macher trois feuilles de coca. La premiere est pour le soleil (Inti), la seconde est pour la terre (Pachamama), et la derniere est pour le lieu sacré en lui-meme (si vous avez suivi, on n’a pas besoin de le réécrire!). Nous n’avons pas fait ce cérémonial pour le Huayna Potosi, mais la professeure nous a assuré que les guides le faisaient, mais pas toujours devant les touristes. On retient pour la prochaine fois…! On ne vous refera pas tout le cours ici, on vous réserve aussi des discussions pour le retour!

La pluie n’avait pas décidé de s’arreter sur La Paz, nous avons donc décidé de la fuir! Parmis les lieux de Bolivie que nous avions envie de visiter, le Parc National de Sajama était celui qui offrait la meilleure météo pour la semaine. Des le lendemain, nous étions donc sur la route pour admirer le plus haut sommet de Bolivie, le volcan Sajama. Dans le minibus qui nous a mené jusqu’au village de Sajama (oui on ne va pas se casser la tete a trouver des noms différents!), nous étions les deux seuls gringos. Curiosité ou juste sympathie, en tout cas on nous a tapé la conversation une bonne partie du trajet! Arrivés au village, on s’enregistre, paye l’entrée du Parc, et comme nous n’avons pas de réservation, on nous demande d’attendre. Une jeune femme un bébé sur le dos vient nous chercher, et nous amene chez elle. Nous aurons confirmation un peu plus tard sur le fonctionnment du village. La personne de l’entrée dispatche en réalité les touristes, en suivant une liste, de facon à ce que tout le monde profite des retombées toursitiques. Organisés!

Cerné de volcans plus ou moins éteints, le Parc renferme de nombreux endroits ou le sol continue a s’activer et a chauffer. Une rencontre avec deux francaises nous a permis d’apprendre qu’il y avait des eaux thermales en pleine nature. Nous sommes donc suivi la piste poussiéreuse traversant la foret la plus haute du monde composee de quenuas, et la pampa, ou circulait des caravanes de llamas et alpacas. Il faut dire que c’est la premiere region d’elevage de camelides de Bolivie! En bord de riviere, nous avons trouvé ce petit coin d’eau chaude, avec vue sur le majestueux Sajama et ses 6 542 metres de haut. Sur le chemin du retour, nous avons également fait un arret dans un petit site de bloc, pas des plus accueillant!

Le jour suivant, en compagnie de Juan, voyageur équatorien, nous nous sommes rendus aux « geysers ». Pas de chance pour nous, il n’y a pas eu de grandes colonnes de fumée a observer.  Le sol était cependant parsémé de trous d’eau bouillonante, formant cà et là des petits ruisseaux fumant se jettant dans la riviere. Nous avions prévu de quoi nous faire un peu de cuisine en pleine nature! Nous avons poursuivi dans cette vallée pour arriver  jusqu’à la frontiere chilienne, pour admirer un lac turquoise à 5 000 metres.

Apres ces quelques jours perdus au bout du monde, nous avons quitté le village peu peuplé d’habitants comme de touristes pour retrouver la civilisation (et les douches!) à Potosi, et continuer notre périple bolivien.

 

 

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